À l’été 1999, M. Gérard Héroux rencontre Mme Lucille Bouillé au moulin bâti sur le site seigneurial de la Chevrotière à Deschambault. On parle histoire… Pourquoi ne pas organiser pour l’été suivant, une fête pour les ancêtres et les descendants d’Éléonore de Grandmaison puisque l’épouse de M. Héroux était Douaire ou Doire? Il y avait une fête du côté de l’ancêtre paternel de son épouse. Il rejoignit, à cet effet, M. Henry Doire du Texas qui travaille depuis quelques années à raccrocher ensemble les fils généalogiques jusqu’à l’ancêtre Thomas Douaire de Bondy. M. Henry Doire lui dit qu’il avait maintenant remonté d’une génération; celle du commencement de la souche en Amérique : le couple François de Chavigny et Éléonore de Grandmaison, arrivé à Québec en 1641.
Gérard Héroux apprit qu’Éléonore de Grandmaison avait eu quatre maris; avec deux d’entre eux : François de Chavigny et Jacques Gourdeau de Beaulieu, elle eut une descendance. L’idée vient à M. Héroux qu’au lieu de partir des pères, on pourrait partir de la mère, Éléonore de Grandmaison pour l’organisation de la fête. Il sut que le couple Chavigny avait d’abord obtenu une première seigneurie, devenue par la suite Deschambault, puis une seconde à l’Île d’Orléans. Il décida donc que la fête aurait lieu dans ces deux endroits.
Une première rencontre eut lieu à Deschambault, le 13 mai 2000, pour fonder l’Association Éléonore de Grandmaison. Étaient présents : M. et Mme Gérald de la Chevrotière, Marc de la Chevrotière, Bernadette Doire, Jean-Louis Doire, Claire Gourdeau, Paul Gourdeau, Pierre Gourdeau, Roseline Gourdeau, M. l’abbé Jacques Paquin et Gérard Saint-Arnauld. Cette réunion ne donna pas de résultat concret à ce niveau, les personnes pressenties aux postes de président et de vice-président ayant décliné l’offre.
Le 29 juillet 2000 eut lieu une seconde rencontre pour former le conseil provisoire de l’association. Paul de la Chevrotière en fut nommé président. On apprit que Gilbert Thérien travaillait depuis quelques mois sur ordinateur pour dresser une généalogie, la plus complète possible, des descendants d’Éléonore de Grandmaison.
Gérard Héroux multiplie les conversations téléphoniques et les rencontres individuelles. Il prépare de multiples surprises qu’il dévoile au compte-gouttes, même à ses plus proches collaborateurs dans le seul but de créer l’étonnement lors de la fête prévue pour l'été 2000. D’autres personnes font aussi de nombreux appels téléphoniques. Il faut nommer en particulier, Marie-Reine Doire pour les descendants de sa famille et Gérald de la Chevrotière pour les descendants de sa lignée, établis en Martinique et en France.
(Extrait et adapté d’un article de Gérard St-Arnauld publié dans le bulletin L’Éléonore de décembre 2000.)